Alexandra VIEIRA, promo 1997-1999 (carrée)

Si, de ma prépa à Duruy, je devais garder…

  • un souvenir : en khôlle de lettres, lire un dialogue extrait des Mémoires d’outre-tombe de Chateaubriand… en imitant l’accent allemand de l’un des personnages et faire rire l’examinateur !
  • un livreLa Terre de Zola que j’avais lu pour comprendre le programme d’histoire qui portait sur la société française au XIXe siècle 
  • une découverte inattendue pour la jeune fille que j’étais alors : une note n’est valable que par rapport à une norme, un groupe et un moment donné de notre parcours. Un indicateur utile mais qui doit être compris dans une évolution. 
  • un mot qui résumerait ce que la prépa m’a apporté : la rigueur et la capacité d’apprendre à fond dans des domaines éclectiques. 

Mon choix de spécialité :

J’ai choisi la spécialité lettres.

Après Duruy ?

Je suis allée en fac de lettres pour me spécialiser en littératures comparées. Une fois certifiée de lettres modernes, j’ai enseigné dans le secondaire pendant neuf ans.  Ensuite, je suis retournée à l’université pour passer un master 2 professionnel en édition et communication. J’ai travaillé dans une salle de spectacle puis dans l’administration (ministère de l’Intérieur puis aux services du Premier Ministre). Aujourd’hui, j’ai quitté l’administration et je suis journaliste radio.

J’ai toujours réussi à m’adapter à mes différents postes et missions, grâce à tous les réflexes acquis en prépa : repérer l’essentiel sans jamais rester à la surface des sujets et travailler efficacement. J’ajouterais que la prépa m’a permis d’acquérir une solide culture générale en deux ans. Issue d’un milieu ouvrier, la prépa a été la chance de ma vie. 

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