Si, de ma prépa à Duruy, je devais garder :
- un souvenir : les résultats du concours ! L’expérience du concours a donc été l’aboutissement de ces années de travail : d’un 5 au premier DS d’histoire en Hypokhâgne, j’ai signé un 19 à l’ENS de Lyon !
- un livre : le texte de La Princesse de Clèves, au programme en Khâgne, m’a marquée et je me souviens, des années après, du fait qu’elle n’aimait pas porter de jaune car cette couleur ne va pas aux blondes. Sûrement une déformation professionnelle !
- une découverte inattendue : après une terminale littéraire, l’Hypokhâgne, cette « super terminale L » comme me l’a présentée ma mère pour me rassurer, s’annonçait un défi de taille pour l’élève moyenne que j’étais. J’ai immédiatement choisi de m’impliquer dans chaque matière et chaque devoir demandé. Ces deux années ont été l’opportunité de me révéler comme une fille ambitieuse, travailleuse, méthodique et persévérante. La prépa m’a beaucoup apporté sur le plan intellectuel, personnel et professionnel.
Mon choix de spécialité :
J’ai choisi la spécialité Lettres Modernes, qui était la matière dans laquelle j’étais la plus à l’aise. Je souhaitais mieux connaître la langue française, ses textes et ses spécificités.
Après Duruy ?
Après la prépa, j’ai intégré une L3 LEMA à la Sorbonne, j’ai ensuite poursuivi à Audencia Business School puis j’ai terminé mon parcours à l’Institut Français de la Mode en Mastère Spécialisé en Management de la Mode et du Luxe. Si difficile que fût la CPGE pendant deux ans, elle n’en reste pas moins un tremplin personnel, académique et professionnel dont je vois les effets chaque jour. Je travaille désormais en tant que Responsable Achats et Production pour un créateur de mode, un poste dans un univers créatif qui demande rigueur, organisation, méthode, analyse et synthèse, autant de compétences acquises en prépa.