Faut-il enterrer le passé ?
Tel était le sujet de philo sur lequel les étudiants Constance, Kanta, Karol, Maëlle et Thelma ont échangé avec les résidents et un cousin d’une résidente qui était de passage. Pour ouvrir la discussion : « Non, rien de rien » d’Edith Piaf.


Pourquoi faudrait-il laisser ce qu’on a vécu derrière soi ? Et s’agirait-il de le balayer totalement comme le chante Piaf ou de ne garder que les bons moments ? A supposer que ce soit nécessaire, est-ce possible ?
« Les Allemands qui entrent dans Paris , quand on a 15 ans, on ne peut pas oublier ! » dit Micheline Simonet. Et les erreurs du passé : qu’en faire ? Et le mal qu’on m’a fait ? Comment m’en libérer ? Le pardon est-il toujours possible ? Quand on a 19 ans, quelle place dans l’existence occupe le passé ? Les parents et grands-parents ont-ils le devoir de transmettre à leurs descendants leur histoire (qui a pu croiser la seconde guerre mondiale ou la guerre d’Algérie) ou est-ce plus sage de se taire pour les protéger ? Mais la mémoire est-elle fidèle au passé ? Que font notamment les politiques de l’histoire des peuples ?
