Foire aux questions

Choisir de venir en « prépa littéraire »

La prépa littéraire vous conviendra si vous avez un niveau solide et homogène dans toutes les disciplines littéraires qui y sont enseignées, que vous ne savez pas encore dans quel domaine vous souhaitez vous spécialiser et si vous estimez que le cadre scolaire est bénéfique à vos apprentissages. L’Université, en revanche, est faite pour vous si un cursus pluridisciplinaire ne vous attire pas, et si vous savez déjà dans quelle discipline ou domaine d’études vous voulez vous spécialiser. Toutefois, l’Université requerra de vous davantage d’autonomie.
La Classe préparatoire vous offrira donc un cadre certes exigeant, voire contraignant (assiduité et devoirs obligatoires), mais plus rassurant. Vous évoluerez dans un groupe classe assez restreint (autour de 40 étudiant·e·s), comme dans le secondaire. Au sein de la prépa de Duruy, la CPE et les professeurs travaillent ensemble pour vous accompagner au mieux dans vos études. Ils sont très disponibles pour vous aider si vous affrontez des difficultés, de quelque ordre qu’elles soient.
La Prépa A/L est la plus répandue, et c’est celle que propose le lycée Victor Duruy ; elle est centrée sur les lettres, les langues et les sciences humaines. La Prépa B/L, plus récente, est centrée, quant à elle, sur les lettres et les sciences sociales, et propose des enseignements à mi-chemin entre une Prépa A/L et une Prépa commerciale : les mathématiques et l’économie, par exemple, y ont une place prépondérante. Parmi les prépas A/L, en deuxième année, certaines khâgnes préparent au concours de l’École Normale Supérieure d’Ulm, d’autres à celui de l’École Normale Supérieure de Lyon ; les hypokhâgnes sont, en revanche, indifférenciées. La khâgne de Victor Duruy est une khâgne dite « moderne » , préparant à l’École Normale Supérieure de Lyon (ainsi qu’à de nombreux autres concours, comme les écoles de management et le CELSA). Autrement dit, vous n’avez pas l’obligation de garder une langue ancienne en khâgne à Duruy – l’emploi du temps permet cependant d’en garder une si vous le souhaitez –, mais vous y ferez obligatoirement de la géographie.
Les spécialités qui préparent le plus naturellement à ce cursus sont :
  • Histoire-géographie, géopolitique, sciences politiques
  • Humanités, Littérature et philosophie
  • Langues, Littérature et cultures étrangères
  • Littérature, langues et cultures de l’antiquité
Toutefois, il ne faut pas vous inquiéter si vous n’avez suivi aucune de ces spécialités, ou une seule d’entre elles, car au début de l’Hypokhâgne  les professeurs effectuent des remises à niveau et reprennent entièrement toutes les méthodes des différents exercices. Les cours de méthodologie dans les différentes disciplines sont nombreux. Les lycéen·ne·s scientifiques sensibles aux humanités ont donc bien sûr toute leur place en CPGE à Victor Duruy.
La lettre de motivation est un élément essentiel du dossier. Elle doit évidemment être personnelle. Nous apprécions de savoir pourquoi notre établissement vous intéresse. Précisez aussi vos motivations, les disciplines que vous préférez et ce que vous attendez de la formation.
On a le droit de se tromper ! Chaque année nous acceptons des étudiant·e·s qui se réorientent. Nous examinons avec soin la lettre de motivation, les résultats du Bac, la fiche Avenir et les bulletins de Terminale et Première.

La prépa, et après ?

Depuis plus de dix ans, les épreuves écrites des concours des deux Écoles Normales Supérieures (Paris et Lyon) ont été réunies en une seule Banque d’Épreuves Littéraires (BEL). Ces épreuves écrites, au nombre de six, constituent désormais les épreuves d’admissibilité au concours littéraire (A/L) de l’ENS Paris (rue d’Ulm) et de l’ENS Lyon, et au concours « langue étrangère : anglais » de l’ENS Cachan / Paris-Saclay. C’est aux concours des ces écoles réunies dans la BEL que préparent les Prépas A/L, tant les prépas dites « classiques » que les prépas dites « modernes ». Les résultats obtenus à l’écrit à ce concours sont pris en compte, selon divers critères, par les écoles partenaires de la BEL.
Le déroulé des épreuves est le suivant :
  • Géographie
  • Histoire
  • Littérature
  • Philosophie
  • Langue vivante
  • Spécialités
Toutes les épreuves ont un coefficient de 1, sauf les épreuves de Littérature et de spécialités, coefficientées 2. Nous expliquons un peu plus bas ce qu’est une « spécialité » en khâgne.
Une École normale supérieure (ou ENS) est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel. Elle prépare principalement aux carrières de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Mais certain·e·s élèves de ces écoles font aussi carrière dans des entreprises ou dans le monde de l’art (écriture, théâtre et arts vivants en particulier) ou encore dans la politique ou la diplomatie. Il existe actuellement 4 Écoles normales supérieures en France :

L’École normale supérieure (rue d’Ulm – Paris) dont les origines remontent à la Révolution française. C’est le décret du 9 Brumaire AN III (1794) qui crée la première ENS, destinée à la formation des pédagogues qui formeront les enseignants. On trouve cette date symbolique sur le fronton de l’ENS de la rue d’Ulm à Paris. Fondée à l’origine pour les jeunes hommes, elle fusionna en 1985 avec l’École normale supérieure de jeunes filles ou École normale supérieure de Sèvres, fondée en 1881.
L’ENS de Lyon, dont les origines sont les écoles normales supérieures de Saint-Cloud (hommes) et Fontenay (femmes) et qui est l’une des deux ENS à laquelle prépare notre khâgne.
L’ENS de Paris-Saclay, qui a remplacé en 2016 l’ENS Cachan, et qui est l’autre ENS à laquelle prépare notre khâgne (pour les étudiant·e·s ayant choisi la spécialité anglais).
L’ENS Rennes, fondée en 2013 et issue de l’antenne de l’ENS Cachan (créée en 1994).
Les débouchés des CPGE littéraires sont extrêmement variés et nombreux. Il y a bien sûr les trois Écoles Normales Supérieures (Ulm, Lyon et Paris-Saclay), mais aussi toutes les écoles de management (plus communément appelées « écoles de commerce »), y compris les plus prestigieuses (HEC, ESSEC, EDHEC, EM Lyon), certains IEP, Saint-Cyr, ou d’autres écoles de communication, d’interprétariat ou d’administration comme le CELSA, l’ISMaPP, l’ISIT etc. Les étudiant·e·s qui choisissent de faire deux khâgnes et terminent donc leur CPGE avec un niveau bac + 3 peuvent candidater directement en master, et notamment dans les masters des IEP. Enfin, nos étudiant·e·s rejoignent aussi l’université, au terme de leurs années de CPGE, en ayant validé leurs années grâce aux ECTS que nous proposons à la fin de chaque année. Cette validation est permise par nos conventions avec de nombreuses universités.
Pour plus d’informations et de détails, nous vous invitons à consulter l’onglet « résultats ».

La scolarité en prépa littéraire

Les enseignements en classe de Lettres Supérieures sont identiques dans toutes les hypokhâgnes de France, qui sont dites « indiférenciées ». Les textes prévoient, pour ce qui concerne le tronc commun :
  • 5h d’enseignement en lettres
  • 5h en histoire
  • 4h en philosophie
  • 2h en géographie
  • 4h en langue vivante A
  • 2h en langue vivante B
  • 3h en langues et culture de l’Antiquité (2h de latin ou de grec et 1h de culture antique).
Des enseignements complémentaires peuvent être choisis en langue vivante B (2h), géographie (2h) ou latin et/ou grec (2h). À V. Duruy seulement, vous pouvez choisir de transformer votre langue B en deuxième langue A (vous faites alors 4h de cours au lieu de 2 mais en choisissant un enseignement complémentaire de moins, vous avez autant d’heures que vos camarades choisissant une langue A et une langue B). Cela vous permet, pour le concours, de choisir en langue A une langue moins fréquemment choisie que l’anglais, ce qui peut se révéler judicieux. D’autres enseignements peuvent être proposés en hypokhâgne comme le théâtre, le cinéma, la musique ou l’histoire des arts. Nous ne dispensons pas ces enseignements à Victor Duruy.
Contrairement à l’hypokhâgne, où les étudiant·e·s ne choisissent que des enseignements complémentaires et suivent sinon tous le même « tronc commun », l’année de khâgne engage les étudiant·e·s à se spécialiser dans une discipline du tronc commun.
Ils continuent, bien sûr, l’apprentissage dans les disciplines enseignées en hypokhâgne (hormis la culture antique et les langues anciennes qui ne sont plus obligatoires en khâgne dite « moderne »). La pluridisciplinarité constitue en effet l’ADN des classes préparatoires littéraires. Néanmoins, la spécialité induit un horaire renforcé dans une discipline voire deux (pour l’histoire-géographie), de 5 à 8 heures selon les spécialités, et la maîtrise d’un programme et d’exercices spécifiques, propres à chaque discipline. Toutes les disciplines enseignées en hypokhâgne peuvent devenir spécialités mais, à Victor Duruy, nous ne proposons pas toutes les spécialités. Les étudiant·e·s de Première Supérieure (khâgne) à Victor Duruy peuvent opter pour l’une des trois spécialités suivantes :
  • Anglais
  • Histoire-géographie
  • Lettres modernes

Les langues

Les langues enseignées à Victor Duruy même, en CPGE, sont l’anglais, l’allemand et l’espagnol. Nous pouvons aussi mobiliser des ressources pour le grec moderne et le coréen.

Notez bien que la CPGE littéraire de Victor Duruy possède une spécificité, déjà évoquée plus haut : elle permet à ses étudiant·e·s de choisir deux langues vivantes dites « A » (enseignées chacune 4h par semaine) : les étudiant·e·s font en effet tous 4h d’anglais mais peuvent aussi choisir de faire 4h d’allemand, 4h d’espagnol ou de n’importe quelle autre langue pratiquée en LIE.
Cette possibilité leur permet d’atteindre un niveau comparable dans leurs deux langues vivantes en fin d’hypokhâgne et de présenter aux concours, en fin de khâgne, une langue plus rare que l’anglais, ce qui peut être un avantage.
Les étudiant·e·s qui pratiquent d’autres langues (italien, russe, arabe, chinois, polonais, hébreu, portugais…) peuvent tout à fait venir en CPGE au lycée Victor Duruy : ils iront suivre leurs cours de langues dans un établissement partenaire qui les accueillera en LIE (langues inter-établissements) :
  • Fénelon (chinois)
  • Henri IV (italien, russe, arabe)
  • Montaigne (portugais et polonais)
  • Louis Le Grand (hébreu)
Il n’y a pas d’enseignement de LV3 prévu en Lettres Supérieures.
Non, il n’y a pas de cours débutant en langues vivantes.
Il est tout à fait possible de commencer l’apprentissage d’une langue ancienne en arrivant en hypokhâgne, ce qui est le cas d’un grand nombre de nos étudiant·e·s. Un cours de latin débutant et un cours de grec débutant leur sont proposés. Tous ceux qui ont fait du latin ou du grec au collège seulement sont considérés comme débutants. Il est ensuite possible, mais non obligatoire, de poursuivre l’apprentissage du latin et du grec en khâgne.

Étudier à Victor Duruy

Il n’y a pas d’enseignement obligatoire d’EPS en prépa à Duruy, mais pour les étudiant·e·s qui souhaitent préparer le concours de Saint-Cyr, ou tout simplement pour celles et ceux qui ont envie de pratiquer une activité sportive, les étudiant·e·s de LS et de PS sont exempté·e·s de cotisation à l’Association Sportive du lycée et peuvent ainsi profiter des diverses activités (danse, musculation, sports collectifs) qu’elle propose, en fonction de leur emploi du temps.
Des préparations spécifiques aux épreuves des écoles de management sont proposées en Première Supérieure (autrement dit, la khâgne). Des entraînements oraux peuvent aussi être organisés pour les candidat·e·s aux IEP.
Le lycée Victor Duruy n’abrite pas d’internat mais certains étudiant·e·s peuvent bénéficier de places en Internat de la Réussite (lycée Jean Zay). Pour en savoir plus, reportez-vous à la rubrique « Hébergement » des Informations pratiques.

Les étudiant·e·s de CPGE bénéficient, au CDI, d’une mezzanine qui leur est réservée, avec un fonds important d’ouvrages. Pour en savoir plus sur les locaux et le parc du lycée, voir la visite virtuelle accessible ici :
visite virtuelle du lycée

À compter de la rentrée 2025, les étudiant·es pourront aussi rester travailler après les cours dans la salle des khâgnes, une grande et lumineuse salle d’étude, dotée d’une bibliothèque propre, en accès libre, ouverte jusqu’à 21h00 du lundi au jeudi.

La sécurisation des parcours

Oui, c’est obligatoire. Les ECTS que nous proposons en fin d’hypokhâgne et de khâgne ne peuvent être validés par les universités avec lesquelles nous avons des conventions que si vous vous êtes préalablement inscrits dans une de ces universités. Ne vous inquiétez pas si, au cours de votre année d’hypokhâgne, vous souhaitez changer de discipline voire d’université, vous pourrez faire un transfert en fin d’année, cela ne pose aucun problème.
Pour toutes les questions administratives, vous pouvez vous adresser à Mme Rivière, la secrétaire chargée de la scolarité en CPGE, via son adresse : scolarite@victor-duruy.org
Si les étudiant·e·s se sont montré·e·s assidu·e·s et sérieux·ses dans leur travail, les enseignant·e·s proposent aux universités, au terme de chaque semestre, de valider les ECTS des étudiant·e·s. Ce sont les universités qui effectuent cette validation en suivant, la très grande majorité du temps, les recommandations des enseignant·e·s.
Les étudiant·e·s de CPGE doivent s’inscrire en université parallèlement à leur inscription en classe préparatoire. La plupart de nos étudiant·e·s s’inscrivent dans les universités suivantes : Paris IV Sorbonne, Paris I Panthéon-Sorbonne, Paris III Sorbonne Nouvelle et Paris X Nanterre. La CPGE de Victor Duruy dispose en effet de conventions avec tous ces établissements (et avec d’autres encore). Naturellement, les inscriptions ne peuvent s’effectuer que dans des filières correspondant à des enseignements effectués en Lettres ou Première Supérieures.

La vie d’étudiant·e en prépa littéraire

Oui, de notre point de vue, et c’est même nécessaire pour mener une vie équilibrée ! Mais il faut être conscient que ce sont des études qui demandent un grand investissement, vous sortirez donc un peu moins, vraisemblablement. Il y a des DST le samedi matin, des khôlles après les cours, des concours blancs. Il faut fournir un travail régulier et substantiel après les cours. Il est donc essentiel d’être très organisé·e. Si vous ne l’êtes pas encore vraiment, vous devriez apprendre rapidement à le devenir ! Nous vous ferons aussi des propositions de sorties culturelles, soit avec nous, soit entre vous, grâce à un système de « veille culturelle collaborative ».

Pour vous donner la réponse la plus sincère possible, nous avons interrogé nos étudiant·e·s et voici la réponse de l’une d’entre eux : « Oui, on peut être en prépa et avoir une vie équilibrée. Être en classe préparatoire ne signifie pas être cloîtré·e dans une bibliothèque, le nez plongé dans ses livres du matin au soir. Si ce cursus exige un investissement conséquent : une présence assidue aux cours, une préparation rigoureuse des devoirs surveillés (DS) et des khôlles, il est tout à fait possible, et même souhaitable, de concilier cette formation exigeante avec une vie sociale, familiale et sportive épanouissante.
La clef de la réussite en prépa réside souvent dans cette capacité à maintenir un équilibre. Les étudiant·e·s bénéficient de temps libre pour souffler et recharger leurs batteries (week-ends libres, vacances). Même durant les semaines les plus intenses, tout est question d’organisation, notamment grâce au travail en groupes (sessions de travail à la bibliothèque en groupes, sorties, etc.). En effet, la prépa offre un cadre privilégié pour créer du lien avec ses camarades grâce aux effectifs réduits des classes.
La prépa peut assurément devenir un lieu d’épanouissement personnel et collectif, où l’équilibre entre exigence académique et vie sociale est la meilleure garantie de succès ! »
L’enseignement à Victor Duruy, établissement public, est gratuit. Toutefois, l’étudiant·e doit s’acquitter de frais d’inscription à l’Université. D’autre part, il faut prévoir un budget pour les livres notamment. En cas de difficultés à financer les livres, vous pouvez cependant vous adresser à l’enseignant·e coordinateur·rice de la classe ou à Mme Giacomoni, CPE de la prépa. Il serait dommage de refuser une place en prépa pour ce motif ! Nous avons quelques manuels que nous mettons à disposition des étudiant·e·s qui en ont besoin et nous pouvons ponctuellement commander des ouvrages pour les prêter.
Sous l’onglet « Infos pratiques » vous trouverez des informations au sujet du CROUS et des bourses.
  • « Hypokhâgne » : c’est la première année, appelée aussi « Lettres Supérieures ».
  • La « khâgne » est la deuxième année ou « Première Supérieure ».
  • Un·e étudiant·e qui fait une deuxième khâgne, pour retenter le concours, est un·e « khûbe ».
  • Les « khôlles » sont des interrogations orales individuelles ayant pour objectif d’améliorer les performances en termes de savoirs, savoir-faire et savoir-être. Nous visons les compétences disciplinaires ainsi que la préparation aux oraux des différentes écoles auxquelles aspire chaque étudiant·e. Chaque étudiant·e en passe une par semaine en moyenne.
  • LIE pour « langue inter-établissement » : langue qui n’est pas enseignée à Victor Duruy même mais dans l’un des établissements parisiens avec lequel nous avons noué un partenariat (italien, russe, arabe, portugais, polonais, hébreu…)
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