Si, de ma prépa à Duruy, je devais garder…
- un souvenir : les khôlles de philosophie dans le jardin de Duruy dans un parfum de fin d’année.
- un livre : l’Iliade.
- une découverte inattendue : la beauté de la langue espagnole et du répertoire de la littérature sud-américaine !
La prépa a magnifié mon goût des langues (espagnol et grec), fortifié mes connaissances en philosophie et histoire et appris à travailler avec organisation, à poser des analyses et rédiger.
Mon choix de spécialité :
Lors de ma première khâgne, j’ai choisi la spécialité Lettres modernes. J’ai beaucoup aimé travailler les textes, mais surtout, j’ai compris au fil de mes mauvaises notes que je n’étais absolument pas faite pour cela ! Le concours a été une parenthèse assez bienvenue et presque sympathique, étant logée sur place avec une amie. La seconde fois, un moment ardu, presque fatigant, du fait de la pression de la khûbe.
Après Duruy ?
J’ai poursuivi en Khûbe dans une classe Ulm A/L à Lakanal en option Philosophie. Suivant un parcours quelque peu chaotique, j’ai obtenu un Master de Relations internationales et surtout, un Master de Philosophie à Sorbonne-Université avec un mémoire noté d’un 20/20. Je travaillerai bientôt dans un groupe de recherche en bioéthique. Mais ce que je préfère : pigiste chez trois revues musicales dont le mensuel Diapason (critiques de concerts et de disques, généralement dans le baroque) et la revue Total Baroque (j’y fait des interviews et des articles un peu plus de fond).