Si, de ma prépa à Duruy, je devais garder…
- un souvenir : lors de la réunion de bienvenue de septembre 2019, une professeure d’espagnol avait expliqué, non sans rire, que la prépa était comme « l’ascension de la face nord de l’Everest en tongs ». Un peu plus tard, ma professeure de lettres-latin d’hypokhâgne avait simplement dit « vous verrez ». Aujourd’hui, après cinq années d’études et un CDI en poche, je me rends compte que je n’ai jamais autant été stimulée intellectuellement qu’en prépa. Je me souviens des multiples rédactions de 6h, 6h qui me sembleraient interminables dans n’importe quelle autre situation.
- un livre : des extraits de La Vie de Marianne de Marivaux lors desquelles nous décortiquions passionnément le concept de rencontre amoureuse et plus généralement d’Amour avec un grand A.
Je me souviens enfin d’un « redescendez du sommet de votre prose » griffonné en rouge sur un DS de lettres pour lequel j’avais reçu la note de 5/20. Un immense merci pour ces deux années d’une dureté mais d’une puissance infinie, sans lesquelles je ne serai pas celle que je suis aujourd’hui.