Si, de ma prépa à Duruy, je devais garder…
- une découverte : la géographie. Grâce à un premier trimestre d’hypokhâgne dédié à l’épistémologie, j’ai découvert une géographie plurielle, mouvante, qui ne se réduisait ni à la mondialisation, ni à l’étude des paysages. J’ai développé un attrait tout particulier pour les approches critiques et sensibles (géographies féministes, radicales, humaines), ce qui m’a appris à poser un regard différent sur le monde, en m’offrant de nouvelles grilles de lecture et des clés de compréhension de nos sociétés contemporaines.
- un mot : dépassement. Dépassement de soi, dépassement intellectuel. C’est une expérience exigeante, très difficile par moments, que chacun·e vit différemment, mais qui reste, je crois, profondément (trans)formatrice.
Mon choix de spécialité :
Comme je suis arrivée en prépa en souhaitant être enseignante de lettres, le choix de la spécialité lettres modernes n’a jamais été remis en question : il s’agissait là de la suite logique de mon parcours. Pourtant, plus mon année de khâgne avançait, plus je me rendais compte que les lettres ne me faisaient pas autant vibrer que la géographie et, surtout, que je ne me voyais plus m’y épanouir à l’avenir.
Après Duruy ?
À l’issue de ma khâgne, j’ai finalement choisi de poursuivre en licence de géographie et je n’ai jamais regretté ce choix. J’ai trouvé ma voie : une discipline qui fait sens pour moi et qui me passionne véritablement. À la rentrée prochaine, je serai en M2 et me spécialiserai en épistémologie, avant de préparer l’agrégation l’année suivante.
Mon conseil : ne vous enfermez pas dans un choix figé. Restez curieux·ses, laissez-vous surprendre et n’ayez pas peur de tenter, vous risqueriez de passer à côté de belles choses. Le choix de spécialité est important mais pas déterminant.