Dans le cadre de la commémoration des 80 ans de la libération du camp de concentration de Mauthausen, où ont été déportés 7300 Républicains espagnols, exilés en France après la Guerre Civile, María Lopo et Claudio Rodríguez Fer, Président de l’Association pour la dignité des victimes du fascisme en Galice et Président d’honneur de l’association Mémoire de l’exil des Républicains espagnols dans le Finistère (MERE 29), sont intervenus auprès des étudiants d’hypokkâgne LVA et LVB espagnol pour parler de poésie et mémoire, de littérature et exil. Il a été question de l’exil espagnol en France, de Maria Casarès, de Mauthausen, du photographe de Mauthausen Francisc Boix, de poésie et de résistance, de résistance par l’écriture.


María Lopo, docteure en littérature française ayant enseigné à l’Université Rennes II, et auteure notamment de O tempo das mareas. María Casares e Galicia (Consello da Cultura Galega, Saint-Jacques-de-Compostelle, 2016) ou Cartas no exilio. Correspondencia entre Santiago Casares Quiroga e María Casares (1946-1949) (Baía, La Corogne, 2008), est actuellement professeure agrégée de français en Galice.



Claudio Rodríguez Fer, poète, essayiste, dramaturge et nouvelliste, récemment membre de l’Académie européenne des Sciences et des Arts, enseigne à l’Université de Saint-Jacques de Compostelle, où il occupe la chaire José Ángel Valente de poésie et esthétique. Il dirige la revue littéraire Moenia et coordonne les cahiers interculturels Unión Libre en collaboration avec Carmen Blanco. Plusieurs de ses recueils poétiques en galicien sont consacrés à la mémoire historique et sa thèse porte sur La littérature galicienne pendant la guerre civile.