Si, de ma prépa à Duruy, je devais garder…
- un livre : Manon Lescaut, l’Abbé Prévost
- un souvenir : Le voyage à Cabourg à la fin de l’hypokhâgne en 2022, et l’acceptation de toutes mes amies lors du passage en khâgne.
- des mots qui résumeraient ce que la prépa m’a apporté : confiance en soi et réflexion.
Mon choix de spécialité :
Je suis entrée en hypokhâgne pour étudier mes matières de prédilection : lettres, anglais et philosophie. Je me suis ensuite prise au jeu de la pluridisciplinarité, et ai adoré plonger dans l’histoire, la géographie et l’allemand. Même si j’ai trouvé que toutes les matières étaient riches et complémentaires, je suis restée fidèle à mon amour pour la littérature et me suis spécialisée en Lettres Modernes. Après la khâgne, j’ai souhaité prolonger la prépa en choisissant de khûber. Ce choix a été fondateur pour moi : j’ai gagné en confiance, en connaissance et en aisance, autant à l’écrit qu’à l’oral, sans mettre de côté ma passion.
Après Duruy ?
Il était important pour moi de continuer à lire et à écrire en dehors des contraintes scolaires, et de mettre en avant mes engagements féministes en littérature, en rendant visibles les autrices, le regard féminin et les problématiques féministes dans la littérature. En troisième année, j’ai postulé à des masters de recherche en Lettres, avec un projet mêlant littérature et études de genre. Aujourd’hui, je suis en Master de Lettres à l’ENS Ulm (PSL) et compte bientôt partir étudier les gender studies pendant un semestre à l’université d’Oxford (Royaume-Uni) avec l’objectif de devenir à terme enseignante-chercheuse en littérature française.
Un conseil : Faites-vous confiance !